Revue de presse : Article dans Le Figaro du 15/02/2010 : Syndicats - journée d'action le 23 mars
Cinq syndicats (CGT, FSU, UNSA, CFDT et Solidaires) ont décidé lundi soir d'appeler à une journée de mobilisation interprofessionnelle, avec des grèves et des manifestations, le 23 mars prochain afin de "peser" sur les rendez-vous sociaux annoncés en 2010 par Nicolas Sarkozy, en premier lieux desquels la réforme des retraites.
Dans une déclaration commune, les cinq organisations regrettent notamment que le gouvernement n'ait "apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques" lors du sommet de social organisé lundi à l'Elysée. Elles jugent par ailleurs "très serré" le calendrier de réforme des retraites, malgré l'annonce lundi d'un projet de loi en septembre et l'absence de "passage en force" durant l'été.
Cette décision a été prise lors d'une réunion intersyndicale à huit organisations au siège de la Fédération syndicale unitaire (FSU) aux Lilas (Seine-St-Denis, près de Paris). Les syndicats FO, CGC et CFTC ont décidé de réserver leur réponse pour les jours qui viennent, le temps de consulter leurs instances. FO se prononcera jeudi. Le porte-parole René Valladon a jugé lundi soir l'appel à la mobilisation "ambigu", et estimé que la question des retraites devrait "en être le thème central". "Nous considérons que la mobilisation qui va avoir lieu n'évoque quasiment pas les retraites", a-t-il déclaré.
Du côté des signataires du texte, la porte-parole de la CGT, Nadine Prigent, a estimé que "les salariés ont tout intérêt à se mobiliser le 23 mars pour dire qu'ils ne se laisseront pas berner sur la question des retraites". Pour elle, il y a "d'autres solutions que celles qui sont mises actuellement en avant par le gouvernement, c'est-à-dire un allongement de la durée de cotisation ou un recul de l'âge légal de départ à la retraite".
Dans une déclaration commune, les cinq organisations regrettent notamment que le gouvernement n'ait "apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques" lors du sommet de social organisé lundi à l'Elysée. Elles jugent par ailleurs "très serré" le calendrier de réforme des retraites, malgré l'annonce lundi d'un projet de loi en septembre et l'absence de "passage en force" durant l'été.
Cette décision a été prise lors d'une réunion intersyndicale à huit organisations au siège de la Fédération syndicale unitaire (FSU) aux Lilas (Seine-St-Denis, près de Paris). Les syndicats FO, CGC et CFTC ont décidé de réserver leur réponse pour les jours qui viennent, le temps de consulter leurs instances. FO se prononcera jeudi. Le porte-parole René Valladon a jugé lundi soir l'appel à la mobilisation "ambigu", et estimé que la question des retraites devrait "en être le thème central". "Nous considérons que la mobilisation qui va avoir lieu n'évoque quasiment pas les retraites", a-t-il déclaré.
Du côté des signataires du texte, la porte-parole de la CGT, Nadine Prigent, a estimé que "les salariés ont tout intérêt à se mobiliser le 23 mars pour dire qu'ils ne se laisseront pas berner sur la question des retraites". Pour elle, il y a "d'autres solutions que celles qui sont mises actuellement en avant par le gouvernement, c'est-à-dire un allongement de la durée de cotisation ou un recul de l'âge légal de départ à la retraite".
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