Revue de presse : Article dans Le Figaro du 29/09/2011 : Enfants de chômeurs privés de cantine
Malgré l'appel de la FCPE (fédération des parents d'élèves) en début de mois, certaines municipalités continuent de restreindre l'accès à la cantine aux enfants dont l'un des parents ne travaille pas. Selon France Bleu Haute Normandie, les communes de L'Habit et du Bois le roi, dans l'Eure, réclament des certificats de travail des deux parents pour pouvoir accéder à la cantine de l'école.
Pour le syndicat intercommunal qui gère la cantine, ce choix a été fait à cause du nombre trop important d'enfants souhaitant manger à l'école le midi. Les enfants dont les deux parents travaillent sont donc prioritaires, le syndicat estimant que si l'un des deux parents ne travaille pas, il peut prendre en charge son enfant le midi.
Mais les parents d'élèves ne sont pas du même avis, et parlent de discrimination. D'un côté, les enfants sont privés de repas avec leurs camarades sous prétexte qu'un de leur parent est chômeur, ce qui peut susciter des moqueries dans la cour de récréation. De l'autre, certains parents soulignent la difficulté d'organisation qu'implique ce système pour les intérimaires, et tous ceux abonnés aux petits boulots.
"Il faut demander à ce que notre enfant soit pris à la cantine 72 heures à l'avance. Ce qui fait que c'est très compliqué, quand vous êtes en boîte d'intérim on vous appelle du jour au lendemain ! Comment voulez-vous justifier 72 heures avant ?", explique un parent d'élève à France Bleu.
Pour le syndicat intercommunal qui gère la cantine, ce choix a été fait à cause du nombre trop important d'enfants souhaitant manger à l'école le midi. Les enfants dont les deux parents travaillent sont donc prioritaires, le syndicat estimant que si l'un des deux parents ne travaille pas, il peut prendre en charge son enfant le midi.
Mais les parents d'élèves ne sont pas du même avis, et parlent de discrimination. D'un côté, les enfants sont privés de repas avec leurs camarades sous prétexte qu'un de leur parent est chômeur, ce qui peut susciter des moqueries dans la cour de récréation. De l'autre, certains parents soulignent la difficulté d'organisation qu'implique ce système pour les intérimaires, et tous ceux abonnés aux petits boulots.
"Il faut demander à ce que notre enfant soit pris à la cantine 72 heures à l'avance. Ce qui fait que c'est très compliqué, quand vous êtes en boîte d'intérim on vous appelle du jour au lendemain ! Comment voulez-vous justifier 72 heures avant ?", explique un parent d'élève à France Bleu.
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