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A Chevenoz, petit village d'ordinaire très tranquille, souflle depuis quelques semaines le vent de la rébellion contre l'Education nationale. En cause : la suppression d'un poste d'enseignant et donc la fermeture d'une classe à l'école du village alors que tout avait été mis en oeuvre pour mettre en place un vrai service périscolaire comme le rappelle le maire, Maurice Lausenaz-Gris. "Nous avons accompli d'importants efforts pour l'installation des familles, pour la sécurisation de la traversée du village avec la réalisation de trottoirs et de parking." Et de souligner : "Dès la rentrée prochaine, il était prévu d'ouvrir une cantine et une garderie."

28 élèves par classe

Au-delà, la suppression de ce poste aura pour conséquence de ramener les classes à 28 élèves avec 4 niveaux. Et au maire de s'insurger : "Cette décision est arbitraire, c'est un non-sens pour la qualité de l'éducation de nos enfants".

Face à "cette décision purement comptable", les parents d'élèves n'ont pas l'intention de laisser faire et multiplient les actions pour conserver leurs trois classes. Avec le soutien de la municipalité, les parents d'élèves font circuler une pétition - une collecte de signatures est d'ailleurs prévue à Vinzier demanche 13 février -, élaborent des tracts, des banderoles, organisent des manifestations à Thonon et poursuivent leur campagne d'inscriptions à l'école.

Il faut savoir qu'avec les projets de rénovation du bâti, plus d'une douzaine d'inscriptions sont attendues. Ils ont également prévu de se faire entendre du conseiller général, du député et du sénateur du secteur.