Revue de presse : Article sur www.cafepedagogique.net du 19/09/2011 : Dans la dentelle
« La droite a une vision de l’avenir de l’Ecole » expliquait le ministre Luc Chatel dimanche midi sur France 3. « Après la révolution de l’école gratuite, au XIXe, puis de l’école pour tous au XXe, nous avons engagé la révolution de la personnalisation : une école pour chacun. C’est le fil conducteur de la politique que nous menons depuis cinq ans pour lutter contre les inégalités. Le système égalitariste ne fonctionne pas, il faut une solution pour chacun. Nous sommes un des gouvernements qui a fait le plus pour les jeunes. » poursuit M. Chatel au micro, répétant inlassablement les éléments de langage distillés depuis le 25 août. « Ce qu’attendent les Français du ministre de l’Education, c’est qu’il s’investisse dans le quotidien de l’Education. »
Interrogé sur l’appel massif à la grève du 27 septembre, il fait la leçon : « mon rôle est d’entendre. Mais est-ce que les créations des postes faites par la gauche ont permis de réduire les inégalités ? Non, donc il faut bien faire du sur-mesure, c’est la politique que j’ai engagée.
- Mais quand on supprime des postes ?
- Il y a aujourd’hui un meilleur rapport enseignants/élèves qu’il y a vingt ans. Le budget pour la scolarisation des élèves augmente de 13%.
- Faut-il obliger les profs à être plus présents dans les établissements, comme le demandent certains candidats de gauche ?
- Le débat sur les missions définies par le décret de 1950 me semble nécessaire. Les classes sont hétérogènes, on ne peut plus se contenter de faire un cours magistral, il faut différentier et travailler en équipe pédagogique. Le métier a changé. Ca peut faire partie du débat de 2012. »
- Mais la formation…
- Il faut arrêter de dire que les professeurs n’ont pas de formation. On a élevé leur niveau de formation et on les paie mieux. »
Tsss… Le mot de la fin ? Laissons le à Sophie, ex-absentéiste qui vient d’avoir son bac grâce au travail entrepris au micro-lycée de La Courneuve. Après un parcours de lycée difficile, elle y a trouvé une nouvelle confiance en elle. « D’abord parce qu’on était dix par classe et que j’ai pu faire tout un travail avec un psychologue », explique-t-elle. « Ce que j’y ai gagné ? D’abord retrouver le goût d’apprendre ». Avec des profs qui ont eu tout à la fois de l’exigence et de la souplesse. Et les moyens de le faire.
Marcel Brun
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